Que faire?
L’annonce d’un handicap, qu’il soit fait in utero ou à la naissance est un moment particulièrement pénible et déchirant pour les parents. Une cascade de réactions suit cette annonce : deuil du rêve initial, désespoir, culpabilité, tristesse, inquiétude…
Serais-je capable de m’occuper de mon enfant, avec les défis supplémentaires qui seront présents?
Qu’ai-je bien pu faire pour que cela se produise?
Puis le temps passe et une autre constatation peut survenir : je crois que je ne serai pas en mesure d’assumer les soins de mon enfant…
L’alternative de l’adoption n’est pas toujours connue, annoncée par le personnel médical et psychosocial dans les moments difficiles qui suivent l’annonce du handicap. Les parents sont bombardés d’informations médicales peu encourageantes.
Leur vie prend une tournure dramatique, leur rêve initial prend fin. Ce peut être par des recherches personnelles ou par un membre du personnel soignant qu’ils découvrent la possibilité de confier à l’adoption l’enfant handicapé par les parents biologiques.
Pourquoi certains parents arrivent à « adopter » leur propre enfant et pas moi?
Les parents adoptifs ont en effet l’avantage de choisir, pour toutes sortes de raisons, le handicap. Ils s’y sont préparé, ont réfléchi et l’ont choisi.
Des parents biologiques en font également un choix, après avoir traversé différentes étapes très difficiles.
Le plus grand des respects pour la démarche de chacun est une valeur importante pour l’Association Emmanuel qui accompagne les familles adoptantes dans leur processus d’adoption.
Comment cela fonctionne-t-il?
Être élevé par les parents biologiques est évidemment le tout premier choix. Mais l’adoption constitue une issue heureuse à une situation dramatique. L’enfant sera ainsi inscrit dans une nouvelle filiation, auprès de parents qui s’y investiront pour toute la vie.
Le processus légal se fait par les CISSS-CIUSSS de la province, qui encadrent du consentement à l’adoption jusqu’au jugement final d’adoption le processus d’adoption.