Puisqu’en mars, nous célébrons la semaine de la déficience intellectuelle.
La déficience intellectuelle (DI), c’est un peu comme un casse-tête géant. Ce n’est ni une maladie, ni un mal qui « atteint » les gens, mais plutôt une façon de vivre avec des pièces du puzzle qui sont parfois un peu plus difficiles à assembler que d’autres. Par exemple, comprendre le temps, résoudre un problème ou se repérer dans l’espace peuvent être des étapes un peu plus complexes. Mais au final, chaque petite pièce, même si elle est un peu capricieuse, a sa place dans le grand tableau. C’est un travail d’équipe, de patience, et de soutien, mais chaque petite victoire mérite d’être célébrée!
Quand il s’agit de poser un diagnostic de déficience intellectuelle, trois éléments sont cruciaux. D’abord, des difficultés notables au niveau intellectuel, comme avoir du mal à comprendre des concepts abstraits ou à anticiper les conséquences de certaines actions. Ensuite, il y a des limitations au niveau des comportements quotidiens : gestion de l’argent, relations sociales, ou des tâches comme cuisiner ou prendre les transports en commun. Et enfin, ces particularités doivent se manifester avant l’âge de 18 ans*.
Il est important de noter que chaque personne avec une déficience intellectuelle est unique, mais certaines difficultés peuvent être partagées. Se repérer dans le temps ou l’espace, retenir des informations à court terme, résoudre des problèmes ou se concentrer peuvent être des défis un peu plus corsés. Mais attention, chacun a sa propre façon de relever ces défis à sa manière et avec sa propre touche!
Gardons notre ouverture et souhaitons-nous une société toujours plus inclusive.
Un texte de Sarah Paquin, intervenante aux familles et aux services sociaux, Association Emmanuel
* Source : « Qu’est-ce que la déficience intellectuelle? » – Document PDF disponible sur le site de la Société québécoise de la déficience intellectuelle.
La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle se déroule du 16 au 22 mars 2025.
